Les comblements de sinus ou sinus lift par voie latérale

 

Il existe deux techniques de comblement de sinus en fonction du volume osseux à régénérer.
  

 

Pourquoi réaliser un comblement de sinus ?
• Suites aux extractions dentaires les sinus ont tendance à grandir naturellement.
• Le volume osseux disponible au niveau des molaires supérieures est souvent insuffisant pour pouvoir poser un implant.
• Il est donc nécessaire de réaliser un déplacement de ce sinus.
• Ce comblement osseux est réalisé avant ou en même temps que la pose des implants.

Le comblement de sinus par voie latérale
• L’intervention est réalisée sous anesthésie locale.
• Cette fois-ci le forage intéresse la paroi latérale du sinus.
• Une fenêtre est délimitée et réclinée à l’intérieur du sinus de manière à aménager un espace.
• Cet espace est comblé par le matériau de comblement qui peut être recouvert par une membrane.
• L’implant est posé dans la même séance ou 4 à 6 mois après la chirurgie.



Quels sont les risques de ces techniques chirurgicales ?

La perforation de la membrane sinusienne
• Pendant l’intervention une perforation de la membrane sinusienne peut survenir.
• Si elle est peu importante, le chirurgien-dentiste pourra la réparer.
• Si elle est trop importante l’intervention doit être stoppée et le site refermé.
• Cet échec est relatif puisque 3 à 4 mois plus tard l’intervention pourra de nouveau être réalisée.
L’infection
• Dans très peu de cas (moins de 5 %) une infection peut survenir, c’est pour cette raison que l’intervention est réalisée sous couverture antibiotique.
• En cas d’infection, le chirurgien-dentiste peut réintervenir pour nettoyer le site chirurgical. Cela peut compromettre le volume d’os régénéré et une seconde greffe peut être nécessaire.
• Chez le fumeur les risques d’échec et de complication augmentent et passent à 10 %. Il est conseillé d’arrêter définitivement avant ce type de traitement et d’en parler avec son chirurgien-dentiste.

A retenir
• Les comblements de sinus sont des chirurgies réalisées par des chirurgiens-dentistes ayant une formation spécifique. Ils sont de plus en plus nombreux à en être capables et ces interventions se démocratisent.
• Il s’agit de techniques chirurgicales fiables, bien codifiées et avec un recul clinique important (les premières publications datent de 1980).